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Zenblabla & la morale
5 février 2010

5/6 Comment êttre réactionnaitre si la mort de nos attachements supplante religieusement notre simple mort.

Si l'oeil neuf posé sur les mêmes choses est inéluctable, il semble bien que l'injonction médiatique cherche son autorité dans une autre temporalité que celle qu'intime nos attachements. La question du "ou?" est maintenant la bonne (ce que développe très bien Peter  Sloterdijk, où n'abonde pas assez Alain  Finkelkraut), et le problème moral est conséquent.

Il reste quand même que, sur des voies bien peu prometteuses puisque les attachements des autres devraient être politiquement dissolus aux interprétations improbables des réalités, il y a dans les propos d' Alain  Finkelkraut, affinés par sept ou huit ans d'âge, quelques jalons intellectuels plantés pour amener  à la question de l'identité nationale, quand les nationaux et les internationaux auraient bien d'autre difficultés à réduire, bien d'autres chats à fouetter que ceux menant à l'accession d'un improbable podium déclaré pour!  la concurrence, dans leurs règlements univoques pour l' internationnal.

Il y a chez les deux penseurs, une propention à rôder du coté des failles, comme elles se présentent.

Pourquoi alors, ne pas aller du coté, avec les non-lieux tellement habités entre les lieux qui le sont si peu, mais les assignations à résidence aux lieux et aux non-lieu, de la faille qui se démontre, (sauf avec Peter  Sloterdijk et sa dernière provocation du coté de l'état, à propos des circuits de l'argent)  celle qui prouve une irriguation mal menée avec l'argent d'un ensemble toujours plus conséquent du corps social, avec comme commencement la capture par ségrégation de la jeunesse ? Trop fait, plus à faire? "Où" est la promesse?

Comment ne pas voir, dans cet assenti asservissement fait à l'autre, qui comprend la misère nécessaire, dans cet autre en sa jeunesse encore en panne de ses adultes attachements, les innombrables prisons qui pour tous se préparent? Dire que les moyens sont proposés durant l'étude ne suffit pas, car c'est au delà de l'étude que les problèmes surgissent, et naturellement au sein des études qu'ils reviennent, diffusent et gangrènent.

La nécessité des frontières pour l'émancipation en leurs seins obligerait à l'émancipation de la seule construction des frontières contre un extérieur toujours plus criminogène dès lors que l'autre est démuni, l'autre toujours plus nombreux.

Un tel monde écroui qui se prépare fait, hors des murs, un immense paysage où pousseront tous les mort-nés, tous les redoutables, les innatendus et les nouveaux, puis les renforcés attachements.

Alors sortant des murs, sortant de nos réserves ou déja envahis, nous seront intimé de tisser en nos intimes frontières ces nouveaux attachements que nous ne savons prédire, préférant ériger des murs plutôt que de construire pour ces frontières intimes, d'imagination et par avance, inconnus autant que convenables quelques nouveaux attachements.

Et si les arguments sont mal posés, depuis un front et depuis l'autre, cela ne suffit pas à réduire de tels problèmes, cela conduit à les maintenir, les rendre explicites, puis acceptables voire exacerber qu'ils le soient et ne promouvoir que l'affrontement, en espérant qu'il se résolvent en simples cantonnements, en consommation pourquoi pas, puisque c'est le toujours actuel pari sur la réalité.

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