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Zenblabla & la morale
29 janvier 2010

3/6 Comment êttre réactionnaitre si la mort de nos attachements supplante religieusement notre simple mort.

Dans le temps médiatique,  bien plus rapide que celui des attachements, la question du (néo&post-) réactionnaire, il faut bien à Alain  Finkelkraut la réalité du vote Le Pen pour qu'elle émerge dans l'entendement qu'il transmet, alors disant, comme je le pense aussi, le concours de circonstance qui a fait ce vote, et disant comment sont pris en l'ensemble les individus, et comment peut se maintenir l'invariabilité d'un propos, pour exemple mieux qu'exemplaire celui de la condamnation de l'anti-racisme.

La procédure vise une force d'aimantation du balancier de l'histoire, ce qui épargne d'imaginer quelles autres forces que la gravitation pourraient se concevoir.

Il reste tout à fait observable, depuis moi, que l'individu s'il cherche naturellement à conserver et fortifier l'ensemble de ses attachements, dans cette tentative auprès des réalités, les attachements s'amenuisent innexorablement. Ces réalités seraient-elle confites en injonction avec l'autre tentative, appuyée par la force politique, d'observer et sanctifier la réalité pour conforter ces mêmes attachements, c'est cette dernière tentative qui caractérise le propos réactionnaire.

C'est l'injonction faite aux réalités qui jamais ne se découvreraient autrement que depuis soi, au travers de ses propres attachements, mais que l'on puisse généraliser entre complices pour la survie des mêmes attachements.

Au plan moral, il y a une entière justification... mais il y a aussi la réhabilitation conséquente de l'Autre, autrement complice!

Partant-pourtant c'est cet autre-là qui est indéfiniment omniprésent dans l'ouvrage, jusqu'à l'autre en soi mieux visible, et dont toujours il suffirait d'en démonter le culte.

Le thème de l'anti-racisme est bien pris dans le genre de tentative que j'expose, avec sa sur-réalité en la réalité qu' A F déclare.

J'y vois, avec lui, botter en réalités des intentions, plutôt que de convenir pour soi comme pour l'autre à la délicatesse et à la mortelle sacralité des attachements individuels, et l'injonction alors seulement morale qui doit s'ensuivre pour tous.  Cette injonction de la morale,  disparait-elle dans le procès d'une l'altérité sanctifiée?

Champs public et réalités se trouvent, à défaut, pris en intime confusion.

Cela sera tant que la politique se comprend comme forces et non comme pratique évidence avec la réalité des formes détectées, et le devoir, pris aux tentatives de la moralité, d'approcher comme habitable cette réalité des formes.

Dans le rapport des formes et des forces, il y a le contre-temps du réctionnaire.

S'il y a eu "Formes et forces" avec René Huygues du coté des exploits de l'art, il y a eu "formalisme - réalisme" du coté des revues d'architecture comme signal de départ à la post-modernité pour cette discipline. Mais exemplairement, l'architecture est toujours reléguée bien loin derrière les séparations du foncier, démontrable pourvu qu'elle ne soit qu'à les gommer sans jamais les nier.

Pour exemple depuis ce livre, "Lesbattementsdumonde", en supposant être nous, si la réalité démontre le métissage fusse-t-il très partiel, le propos réactionnaire tentera de faire valoir une réalité autre, où le métissage n'a pas d'hypothèse acceptable. D'emblée, le métissage serait un foncier écrasement, et il disqualifie directement l'autre puisqu'il est encore absent de nos attachements.

Etre pour ou contre le métissage est un propos réactionnaire, par ce que c'est dans une forme advenue que le métissage se démontre. Rien encore de nos attachements ne peut encore en faire une réalité suffisante, mais cette forme existe, et ce n'est pas encore au détriment de toutes les autres, et la valeur de cette forme radicalement autre n'est pas plus qu'autre forme.

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