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Zenblabla & la morale
20 janvier 2010

1/6: Comment êttre réactionnaitre si la mort de nos attachements supplante religieusement notre simple mort.

Encore une fois, la vie fait bien les choses!

Je pensais assez séparés ce que l'injonction médiatique, telle une fusée, pouvait laisser comme remugles différentiables à son sillage.

En métaphore, il faut prendre le mot "remugle" comme dégagé de toute interprétations péjoratives. Je n'aime pas le mot "trace" car on ne sait pas trop à quel sens il s'adresse, et il intime la nécessité d'un retour, d'un nombre suggéré de marches, en un arrière qui n'est peut-être pas bienvenu. Les remugles eux, ils s'adressent à l'odorat, un espace de la mémoire très puissant et rapidement présent, quand les "traces" qui s'agitent en la mémoire évacuent le coté de la lourdeur, la présence inéluctable.

Pour les mêmes raisons, je n'aime pas le mot "passeur", ...de mémoire.

Le problème de l'efficacité des "attachements" est toujours celui semblable posé avec l'odorat, mérite à lui seul quantité d'évaluations qui restent à rechercher.

Heureusement donc, j'ai pu lire un ouvrage commun de Peter Sloterdijk* et de Alain Finkelkraut*.

Il me semblait bien que mon ignorance, dans l'intuition d'un rapprochement, était ici constructive, à savoir que ces deux penseurs spécialisés dans l'action médiatique avaient choses communes. Il ya bien un ouvrage.

Je n'avait que lu et un peu entendu P Sloterdijk, entendu par la radio et un peu lu  A Finkelkraut

Pour revenir aux propos de ma note précédente, il y a dans ce livre commun aux deux auteurs, "Les battements du monde"*, ponctuellement la définition, par A F et avec d'autres mots par P S, de ce que veut dire le mot "réactionnaire".

Pour moi, je l'ai dit, A F est un "réactionnaire", si P.S. est un poète.

Je n'ai pas encore trouvé, à mi-lecture, la définition du "poète" par P S dans l'ouvrage.

Les poètes m'impressionnent, et je les aiment.

Toutefois, et par delà le rapprochement de l'intérêt qu' E. Levinas entre les deux intellectuels sous-tend, je n'ai encore compris l'attachement commun aux deux penseurs qui me rattacherait à eux mieux que séparément, un attachement passant l'envisagement qui soit pour chacun d'eux constitutif des frontières entre leurs intimités et la réalité.

Je pense à une constitution telle que ces frontières soient ressemblantes, où sont les attachements, qui agissent parmi les filtres, alors semblables pour l'un et l'autre, pour protections de leurs intimités contre des dangers, comme ils s'expriment depuis la réalité par eux interprétée,  et pourvu que cela s'observe au delà du respect mutuel ou d'une compréhension bien tempérée pour l'univers médiatique.

D'évidence, il y a compréhensions communes sur l'histoire, sur les désillusions insuffisement partagées plus loin qu'eux, et d'autres éventuels innommables encore pas d'accord sur quelles leçons tirer. Mais l'autre évidence de la compréhension, qualifiée communément au temps présent, avec l'ancienneté d'il y a déja six ou sept ans n'est pas là.

L'enquête reste ouverte.

*Les battements du monde : dialogue / Alain Finkielkraut, Peter Sloterdijk 

Auteur :

Alain Finkielkraut  , Peter Sloterdijk    Auteurs   

Editeur :

Hachette Littératures, 2005 

Format :

245 p. : 18 x 11 cm 

Collection :

Pluriel Actuel 

Résumé :

Série d'échanges ayant eu lieu depuis les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, entre les philosophes français et allemand à propos de la marche du monde, l'utopie politique, le rapport à l'autre dans les faits, la situation des juifs, les mutations des sociétés modernes, etc.

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