Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Zenblabla & la morale
2 décembre 2009

Moraliser le capitalisme!

Depuis que sans distinguée réponse se pose cette question des valeurs, comme cela depuis toujours dans l'humanité, comme cela se dissout depuis une quinzaine d'année parmi les actuels propos des intellos locaux, et comme cela commence juste dans la communication à grande diffusion, l'à priori de la contre-valeur en argent suffit jusqu'à la crise pour contenir en variations catégoriques les réponses possibles.

Homo-economicus d'abord,  homo-simplus on verra plus tard...

Toujours moins de formes nouvelles en apparition qui ne soient simulacres, ou bien s'il y a ailleurs des terres possibles, des zones observées avec curiosité, elles demeurent interdites en moralité, tout simplement parce que le mode de leurs financements n'existe pas, et par erreur ne s'envisage même pas tellement leurs terrains pris d''auto-financement devraient s'exproprier sinon s'approprier!

Exemplairement, comme pour le blanchiment, c'est ainsi pour la recherche depuis trop longtemps comme on s'en rend compte trop tard. Il faudrait financer les trouveurs, ...un comble d'effets sans cause!

L'institution, en demeure d'adouber l'entreprise, ne sait pas s'y prendre autrement qu'en confirmant les catégories à l'infini, ainsi diminuant et distanciant toujours plus chacun de l'autre...mais imaginant chacun et l'autre rapprochés dans l'appareil consumériste. Ce dernier appareil agit parallèlement non sans trompe-l'œil, dans la difficulté grandissante des possibilités d'échange!

Un politique ne concevra aucune honte à demander à chacun "son projet de vie", une entreprise ne doutera pas concourir à proposer l'objet approprié pour ce projet préfabriqué, comme s'il était pour toujours éprouvé.

Cela c'est en zones ordinaires, quand ailleurs la moralité pourrait nourrir en art, mais uniquement si les œuvres qui questionnent en moralité ont là encore une cote suffisante.

Pour de mêmes effets, il y aura là beaucoup de formes sur-cotées en raison d'abondance, formes reconduites dans le déjà-dit, pour jeu de suffisances, pour semblables mépris scellés en financements.

Avec de telles formes, la ré-apparition des valeurs antiques et leurs renforcements, au détriment d'autres plus à jour, entérinent généralement la pauvreté, enraye généralement la richesse.

Il est pourtant absolument certain que pour des ailleurs individuels et l'émancipation de chacun, les techniques ont rarement ouvert les champs plus qu'avec ce que notre monde aujourd'hui démontre. Cela est peut-être même la grande nouveauté de notre temps, cet extraordinaire pas en avant dans la possibilité d'émancipation individuelle, ce présupposé fondamental observé par Durkheim pour fonder la science sociale....

mais,

le besoin de la "bêtise" de l'autre est si fort, en entreprise ordinaire dans le mode de la consommation ordinaire et surtout de masse, que resterait  seule nécessaire le transfert des valeurs seulement en vieil argent à travers l'autre. Il y a la négation d'une possible individualisation mieux enthousiaste. Car l'organisation des transferts se trouve confusément concentrée entre les mêmes mains, co-gérantes  des singularités de l'offre, depuis l'offre...et cela tant que ça marche!!! .

L'Autre ainsi traversé perd alors son statut d'Autre comme la morale s'en préoccupe, et l'Autre ainsi amoindri, les transferts en argent s'obligent plus qu'ils ne se présentent.

Aussi,  envisager moraliser le capitalisme, cela est toujours moins regarder l'autre, et agitant l'impossible, c'est prolonger toujours plus loin la nécessité de s'en moquer.

Et pour botter quelque part, s'il n'est rien que l'on puisse maintenant plus reprocher à l'autre que d'être comme soi-même,  gratuitement pourra-t-il partager quelconque identité.

L'avenir peut alors se déclarer:

Travailler sans voitures, échanger sans contacts et croire rémunérée sa propre identité, tout ça il faut le croire depuis prélèvements faits sur frais de transports, alors se bâtissant forteresses et octrois, et  puis s'organisant des actions de pillage, nous fera entre nous des touristes chez nous, tout cela en quête d'un autre Autre!

Faudra quand même bien voir dans la crise, un signe de la sur-valorisation en argent de bien trop de faux biens qui font biens d'hypothèque, quand tant d'autres valeurs ont besoin d'avoir cours.

Publicité
Publicité
Commentaires
Zenblabla & la morale
Publicité
Publicité